Selon un rapport de l'OMS, chaque année plus de sept millions de décès seraient liés à des maladies dues à la pollution atmosphérique. Pour des raisons sanitaires et environnementales, il semble essentiel de mesurer la qualité de l'air au bureau pour mieux maîtriser l’impact sur la vie des collaborateurs.
Tout d'abord, la température. C’est un des éléments essentiels car elle affecte la productivité et la motivation en cas de température trop basse ou trop élevée. Cette corrélation s’explique scientifiquement, lorsque vous êtes dans un environnement chaud, le corps dépense de l’énergie pour se refroidir. La plus fréquente est la sueur, qui refroidit la peau et aide le corps à maintenir une température adéquate. La conséquence directe de cette régulation est la baisse de productivité et la fatigue, car notre énergie est dépensée à autre chose. C'est pour cela qu'il a des recommandations de températures idéales dans les espaces de travail. Les extrêmes ne sont donc pas bons pour notre corps ni pour notre productivité. En France, il est recommandé d'avoir des températures entre 20° et 22° selon la norme X35-203.
L’humidité est aussi un facteur de la qualité de l’air. Elle se manifeste soit par la présence d’eau ou de vapeur d’eau qui apparaissent sur les murs (moisissures, champignons…). Ce phénomène favorise le développement d’allergies. Ces dernières peuvent provoquer des problèmes respiratoires divers tels que l’asthme ou encore la bronchite. Il est donc important de ne pas travailler dans un lieu où il y a un taux d'humidité trop élevé.
En plus de la température et de l’humidité, la nuisance sonore est l'un des éléments principaux de perturbations au travail. Selon une étude réalisée par l’Ifop pour l’association Journée Nationale de l’Audition (JNA), un actif sur deux reconnaît être gêné par un niveau sonore trop élevé sur son lieu de travail. Il est estimé au travers de l’étude que près de 80% des français sont gênés par les nuisances sonores au travail. Ce qui a pour conséquences la présence de migraine et une perte d'efficacité et de temps (120h par an en moyenne) pour 20 % d’entre eux.
Pour finir, le CO2. Il représente la majorité des émissions de gaz à effet de serre qui peuvent avoir un impact négatif sur la santé. Plus il est concentré dans l'air, plus il y a de risques importants de maladies. Les scientifiques préconisent un taux de CO2 de moins de 3% dans l’air respiré sur une durée de 15 minutes. Plus celui-ci sera important, moins la qualité de vie sera présente (maux de tête, troubles visuels, nausées).
Assurer un environnement de travail sain et adapté n’est pas une tâche facile. Cependant, il est possible d’améliorer vos conditions de travail grâce à des capteurs intérieurs mesurant et récoltant des données liées à votre environnement de travail intérieur (acoustique, qualité de l'air, niveau de CO2, température, humidité...) en vue d'améliorer vos espaces ou de résoudre un problème spécifique. Ces études réalisées par des cabinets d’audit spécialisés en environnement de travail tels que SpaceiD sont des moyens rapides de mesurer la qualité de vos espaces. Elles permettent d’établir des plans d’actions permettant de mettre en place rapidement un espace conjuguant bien-être et performance.
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